Lexbase Avocats n°353 du 5 décembre 2024 : Avocats

[Histoire d'avocat] René Floriot, l’avocat utile

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par Cédric Porteron, Avocat au Barreau de Nice, Docteur en droit, Chargé d’enseignement à l’Université Côte d’azur et à l’Ecole des avocats des barreaux du sud-est

le 06 Décembre 2024

Mots-clés :  histoire • avocat • Floriot • plaideur • guerre • pédagogie 


 

René, Edmond, Floriot est né à Paris, le 20 octobre 1902, dans le 11ème arrondissement boulevard de Ménilmontant. Fils unique d’Armand et de Laurence Floriot, ses parents vivaient dans un petit village de Champagne. Ils sont originaires d’Enfonvelle, près de Bourbonne-les-Bains. Ces derniers vinrent à Paris, son père, policier, ayant été muté comme fonctionnaire à la Préfecture. René y fréquente la communale de l’Avenue de la République, puis l’école des Frères de la rue des Franc-bourgeois où il passe son bac. Il est déjà remarqué pour son aisance orale. Il étudie le droit à la Sorbonne, mais ne se destine pas à la profession d’avocat. Son père désire qu’il embrasse la profession de commissaire de Police « pour qu’il soit honoré par tous[1] ». Bien que fort respectueux de ses parents dont il a conscience des sacrifices faits pour leur fils, il ne s’engage pas dans cette voie. Dès l’âge de 17 ans, il occupe une place de clerc d’avoué. C’est là qu’il apprend ce qui sera son métier d’avocat et de juriste, bien plus intensément qu’à la Faculté. Le 18 octobre 1923, après avoir été occupé quatre ans dans les coulisses du Palais, à préparer des divorces, il a la fierté de prêter serment. Il est dans son 21ème anniversaire.  Il est écœuré par ces innombrables querelles d’époux qui l’ont nourri jusque-là. Néanmoins, à l’époque, les grands rôles des assises sont tenus par les grands maîtres éminents et célèbres que sont notamment, Campinchi, Torres, de Moro-Giafferi. Ainsi, au début des années 1930, le jeune avocat jouit d’abord d’une réputation auprès de personnes riches et célèbres. Il occupe dans le cadre éprouvé qu’il retrouve. Il obtient des divorces dans des délais rapides pour l’époque, alors que la procédure prend plusieurs années. Il plaidera du reste des milliers de divorces, ce qui lui fera dire qu’il en restera pour cela célibataire. Devenu un pénaliste reconnu, il rédigera par la suite un ouvrage analysant les conditions de la rupture de l’union conjugale, une matière entre drame et comédie qui ne le suivra peut-être pas par hasard[2].

En 1936, un procès le fait connaître comme avocat d’assises : l’affaire du sac postal. Il obtient pour son client un retentissant acquittement. Par la suite, il se voit confier les dossiers les plus importants devant la juridiction criminelle. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il défend des collaborateurs et autres bourreaux de résistants, comme le dénommé Laffont. A l’époque, en un seul matin, il assiste à huit exécutions. Critiqué en son temps pour son aptitude à plaider en défense comme en partie civile où il pouvait se montrer des plus virulents, lui s’en moque. La défense est unique. Ainsi au procès de Jacques Fesch, alors que son confrère Paul Baudet déclare avec émotion que son client passait ses journées à lire la bible dans sa cellule, Floriot rétorque, implacable : « que voulez-vous que l’on fasse d’autre en prison ? ». Que va pouvoir dire le représentant du ministère public ? C’est la question qu’un se pose en général chaque fois que Maître René Floriot vient de plaider au nom d’une partie civile[3]. Plaidant pour Magda Fontanges en 1937, il défend ainsi l'ancienne maîtresse de Mussolini. Elle a tiré sur l'ambassadeur Charles de Chambrun. Il parvient à réduire la peine requise, il obtient un an de prison avec sursis pour celle qui sera ensuite sa maîtresse. Intervenant pour Otto Abetz, ambassadeur allemand à Paris, il le sauve de l'exécution. Abetz est condamné à vingt ans de réclusion criminelle. Avocat du Docteur Marcel Petiot, qui défraie la chronique en 1946[4], il n’évite pas la condamnation à mort de son client pour le meurtre de 27 personnes. En dépit d’une issue inévitable, sa plaidoirie est applaudie. Les passes d’armes avec les experts restent dans les mémoires. Elles sont l’illustration de sa méthode de travail, visant à faire jaillir la faille ou la contradiction, en usant même du piège avec finesse. Ainsi, alors qu’il affirme : "Comment ? On a interné mon client dans un asile psychiatrique parce qu'il avait volé un livre à l'étalage d'une librairie ? Aujourd'hui qu'il est accusé d'avoir assassiné 27 personnes, on le tient pour un homme normal et sain d'esprit ? A-t-on cherché à savoir s'il n'y avait pas de problème dans sa famille ? N'a-t-on pas trouvé chez sa sœur des signes d'aliénation mentale ? l’expert lui répond : « … les proches de Petiot jouissent d'un parfait équilibre mental, sa sœur comme les autres » et la réplique ne se fait pas attendre : « Navré, mais mon client n'a pas de sœur... » [5]. Les procès se succèdent : Martin Fabiani, marchand d'art parisien impliqué dans le recel d'œuvres d'art confisquées pendant la Seconde Guerre mondiale ; Pierre Jaccoud ; Charles Develle, milicien, condamné aux travaux forcés à perpétuité en 1953 pour l'assassinat de Jean Zay ; Georges Rapin alias « Monsieur Bill », condamné à mort. En 1961, il assure la défense du général Mentré, inculpé de conspiration dans le putsch des généraux. Son client est condamné à cinq ans de prison avec sursis. En avril 1964, l'acteur Jean Gabin est opposé, dans une affaire médiatisée à des agriculteurs de l'Orne qui ont envahi sa propriété. Devant les journalistes présents pour l'audience au Tribunal d'Alençon, Jean Gabin retire sa plainte, les agriculteurs sont condamnés. Plus tard, ce sera notamment Jacques Anquetil dans une affaire de dopage, puis Léo Ferré, face à Eddie Barclay. Floriot défend aussi les deux policiers Souchon et Voitot impliqués dans l'enlèvement et la disparition de l'opposant marocain Ben Barka. L'un est acquitté, l'autre condamné à six ans de détention. Un résultat inespéré.  Sans pouvoir être exhaustif, il intervient encore pour le premier ministre du Gabon, Moïse Tshombé. Ce dernier est condamné à mort par défaut en 1967. En fuite, son l'avion est détourné vers l'Algérie par Francis Bodenan[6]. Il n’est pas extradé, mais, malgré la défense de René Floriot, il est condamné et emprisonné jusqu'à sa mort en 1969. Les plaidoiries s’enchainent, dans des registres divers : Maurice Gérard, dit le « mage de Marsal » inculpé en 1968 pour défaut de soins, à la suite de la disparition énigmatique de deux de ses enfants. Georges Pompidou dans l'affaire Marković en 1970. En 1972, il défend ce qui est alors un ancêtre du lanceur d’alerte : Gabriel Aranda, ancien membre du cabinet du ministre de l’Équipement et du Logement est inculpé de vol de documents administratifs. Ces derniers révèlent des malversations financières. Surchargé d’affaires, Floriot utilise une équipe de six avocats, connue sous l'appellation peu flatteuse de l'usine Floriot ou les Floriot boys. Son chauffeur personnel l'accompagne dans tous ses voyages dans une Bentley remarquée de tous.

Doué d'une mémoire prodigieuse, l’avocat brille par sa maîtrise des dossiers, par sa capacité à mettre à la portée des jurés des cas complexes. Il est aussi considéré à son époque comme le plus onéreux des avocats parisiens. « On n'est jamais trop clair ». C’est l'un des préceptes de ce promoteur d'un nouveau style oratoire pour l’époque. Il s’illustre aussi, tout au long de sa carrière comme un auteur[7], voire plus, comme un véritable pédagogue. Dans l’une comme l’autre de ses activités, ses qualités sont fulgurantes[8]. Ses livres sont des traités d'analyse judiciaire. Il y démonte, pièce par pièce, certaines affaires célèbres. Il explique en même temps la mécanique des Palais de Justice, la part de comédie qu'elle comporte : « Vous venez de faire de gros efforts, vous retombez épuisé sur votre banc, tandis que la Cour et les jurés se retirent pour délibérer. Vingt mains se tendent vers vous : celles des amis, des confrères (ce ne sont pas forcément les mêmes), des journalistes et parfois même de l'avocat général. Tous vous affirment que vous venez de prononcer la meilleure plaidoirie de votre carrière. Une heure plus tard, le président lit le verdict, c'est une lourde condamnation. Il y a déjà beaucoup moins d'amis autour de vous ». Ce qui le distingue des autres de ses confrères est aussi cette volonté de comprendre et de faire comprendre le processus judiciaire et l’élaboration du raisonnement de celui qui tranche. Il a à cœur de faire œuvre de pédagogie à travers ses ouvrages et des conférences en public ou à la radio[9] qui portent sur le divorce[10], l’organisation judiciaire[11] le secret professionnel[12], mais aussi la place des femmes dans l’histoire du crime[13]. L’erreur judiciaire le préoccupera au point de la théoriser pour la matière pénale mais aussi civile, dans un ouvrage qui devrait être une référence des acteurs de la justice[14]. « Quand une affaire passionne l'opinion, combien de désœuvrés se découvrent une vocation d'auxiliaires de la justice [15]». Du témoin à l’expert[16], en passant par le juge, le plaignant et la personne mise en cause elle-même tout est facteur d’erreur : « si la justice se trompe, elle a tout de même un certain nombre d’excuses quand on voit tous ceux qui s’acharnent pour l’égarer [17]».

Soucieux de montrer la justice hors les prétoires, il participe à des scénarios de films comme Ouvert contre X en 1952 de Richard Potier. Il joue son propre rôle dans La Prisonnière, film de Henri-Georges Clouzot en 1968. Il est même cité avec Maurice Garçon dans la dernière phrase du film de Jean-Pierre Melville, Bob le flambeur. Sans relations et d’origine modeste, il comprend très vite, dès ses premières années de prestations de serment, l’importance de la presse écrite[18]. Lors de ses premières affaires, il se lie d’amitié avec des journalistes et chroniqueurs judiciaires[19]. Son allure, à la fois bourrue et paysanne, dénote[20]. Elle plait aux échotiers, qui se prennent d’amitié pour lui. Parfois familier, Floriot se les attache par ses bons mots, ses bourrages cordiaux, ses invites à déjeuner ; ce qui lui permet de faire connaissance avec des grands reporters. De la sorte, il ne sera plus possible d’ouvrir France-soir sans que son nom ne soit cité. Dans les chroniques judiciaires bien sûr, mais aussi dans les potins, comme en matière de cinéma, de courses, de chasse ou de véhicule automobile.

Acharné au travail de l’aube aux heures avancées de la nuit, René Floriot se consacre à sa profession avec une passion froide et une rare conscience professionnelle. Amateur de chasse à laquelle il y consacre des week-ends et ses vacances judiciaires. La gent féminine, bien que fourmillante, n’occupe que peu de place dans sa vie. Terrien, il fustige l’intellectualisme de façade : « La peinture abstraite fait très souvent braire les ânes, se pâmer les poules et bâiller les singes ». Il réussit très tôt, surtout au regard de ce qu’il apporte de plus à la profession, à savoir l’efficacité. Pour lui, la plaidoirie se doit d’être utile, avec le geste rare. Sa réussite est due à des causes bien différentes de celles qui ont expliqué les éclats des plus grands. Dépourvu d’une véritable culture classique, il n’a rien d’un esthète ou d’un artiste. Disposant de moyens oratoires ordinaires, il ne cherche pas à briller. Il entend convaincre. Cela ne l’empêche pas de plaider pendant des heures[21]. Cependant, pour lui, la plaidoirie se doit d’être sans emphase, sobre. Pas de tremolos et d’envolée. Si la plaidoirie est une œuvre d’art, tout le monde doit la comprendre[22]. La mécanique logique intellectuelle en constitue la trame : la sobriété et l'astuce avant tout. Pragmatique, reprenant le dossier pièce par pièce, il développe une argumentation serrée. Il n’écrit pas ses plaidoiries. Il établit des notes qu’il dicte à sa secrétaire. Chaque partie du raisonnement y est résumée en quelques mots. Il fait l’objet d’une cote séparé. Le tout s’enchaine par un raisonnement implacable. Floriot fascine ainsi par son intelligence, son à-propos. Un fameux « Y a qu'un malheur » introduit comme une incise, systématiquement, la destruction de son adversaire par l'évocation d'un élément, à charge ou à décharge[23]. Dans sa méthode, les faits poursuivis et le dossier étudiés méticuleusement priment sur l’individu défendu. À l’exact opposé de Jacques ISORNI, il laisse le client dans son coin. Demander Floriot comme avocat, c’est accepter de ne pas le rencontrer avant l’audience. Par volonté, mais aussi faute de temps, il plaide le plus souvent sans connaitre l’accusé[24]. Il ne veut pas être influencé par lui ; le découvre souvent physiquement à l’audience. Être au fait des drames et de la douleur de celui que l’on défend : une distraction néfaste pour une approche clinique du dossier[25] qui consiste à dénouer des fils logiques. Cette approche chirurgicale du dossier explique que sa méthode sera incompatible avec des procès ou les accusés sont actifs. Ainsi, il ne défendra pas des militants du FLN ou de l’OAS : leur défense eut impliqué intimement le défenseur ; Floriot y est hostile.

Des années sombres de l’occupation qu’il traversa de manière détachée, à sa mort, il aura quoi qu’il en soit occupé une place considérable sur la scène judiciaire. Il fut l’avocat de tous, des plus humbles au plus illustres[26]. Une sorte d’ouvrier moderne de la profession. Un avocat solitaire, déconcertant qui, nourri de l’expérience quotidienne de l’audience passa progressivement de la notoriété à la célébrité. Lorsqu’il décède, le 22 décembre 1975 à l’hôpital de Neuilly-sur-Seine, des suites d’une crise cardiaque, il est encore en fonction dans son cabinet situé à proximité de l’Arc de Triomphe, 31 avenue Hoche. Il a cinquante ans de barre bien qu'il ne peut plus plaider puisque, depuis bientôt six mois, la maladie l'a écarté des prétoires. Ses lions et panthères l’accompagnent, ils ornent son bureau. Rarement, avocat le fut autant. Au point de confondre, durant cinquante ans, sa vie personnelle et sa vie professionnelle[27]. Au point de ne goûter les satisfactions de la première qu'en fonction de celles qu'apportait la seconde. Commandeur de la Légion d’honneur par décret du 23 décembre 1970, il n’aura jamais été élu au Conseil de l’Ordre. On aura trop parlé trop de lui dans les journaux et ailleurs. Mais, somme toute, peu lui importait. Il ne connaitra jamais l’accablement. Combattant lucide, il savait être patient : le temps se venge de ce que l’on a fait sans lui, écrira-t-il. Il incarnait la réussite et l’intelligence ; un luxe que trop souvent la confraternité, cette « haine vigilante », ne pardonne pas[28].

 

[1] J. Nohaim, La main chaude, Julliard, 1980

[2] « Drames et comédies du divorce » par René Floriot, Les conférences du soir, Podcast, Radio France.

[3] J.-M. Théolleyre, Plaidant pour la partie civile, Me Floriot a prononcé un rude réquisitoire, Le Monde, 1er juillet 1967.

[4] M. Duquesne, Les valises du docteur Petiot, Radio France [en ligne].

[5] O. Duhamel, J. Veil, La parole est à l’avocat, Dalloz, 2020.

[6] Floriot avait défendu Bodenan dans l'Affaire du double meurtre de Montfort-l'Amaury, dix ans auparavant.

[7] Il sera couronné en 1967 du prix Broquette-Gonin de l’Académie française. V. R. Floriot, Le procès du Maréchal Ney, Hachette, 1955 [en ligne].

[8] V. R. Floriot, La répression des faits de collaboration, Grund, 1945 et sa présentation analytique de la répression.

[9] Not. sur l’erreur judiciaire : "Si la justice se trompe elle a tout de même un certain nombre d’excuses quand on voit tous ceux qui s’acharnent pour l’égarer !", Les nuits de France Culture, Podcast, Radio France ; Tribune de Paris - Est-il possible d'empoisonner sans que la science puisse le prouver ? (1ère diffusion : 16/03/1953 Chaîne Parisienne), Les nuits de France Culture, Podcast, Radio France ; R. Floriot, Plaidoirie pour la fête des mères.

[10] R. Floriot, La réforme du divorce, Flammarion, 1975.

[11] G. London, R. Floriot, L’art d’être plaideur, éd. De Paris, 1947.

[12] R. Floriot, R. Combaldieu, Le secret professionnel, Flammarion, 1973.

[13] R. Floriot, Deux femmes en Cour d’assises : Madame Steinheil et Madame Caillaux, réed. Hachette, 2018. D’un côté, une accusée sans moralité, rebelle à toute logique, prête à tout pour se sauver. De l’autre, une grande bourgeoise, dépassée par l’ampleur de son crime et mal préparée à se trouver au centre d’un tel drame.

[14] R. Floriot, La vérité tient à un fil, Poche coll. J’ai lu, 1970 ; Les erreurs judiciaires, Flammarion, 1968

[15] R. Floriot, Les erreurs judiciaires, op.cit., p. 175.

[16] V. égal. J. Garat. R. Le Breton, Interdit de se tromper : 40 ans d’expertise médico-légale, Serge Garde, 1993

[17] "Réflexions sur la Cour d'Assise : les jeux de la justice et du hasard " par René Floriot, Les nuits de France Culture, Podcast, Radio France [en ligne].

[18] " Comment je conçois le rôle de l'avocat " par René Floriot, Les nuits de France Culture, Podcast, Radio France [en ligne].

[19] Ces derniers avaient dans le Palais même leur salle de presse de laquelle ils téléphonaient à leurs journaux.

[20] J. Gallot, Le beau métier d’avocat : éclats de mémoire, Odile Jacob, 1999, p. 243.

[21] Il plaida 6h35 pour le Docteur Petiot et 7 heures pour Otto Abez.

[22] "Comment je conçois le rôle de l'avocat " par René Floriot, Les nuits de France Culture, Podcast, Radio France [en ligne].

[23] H. Leclerc, La parole et l’action, Fayard, 2017, p. 234.

[24] « Il y avait le collaborateur, celui qui rendait visite au détenu, qui s’occupait de lui socialement, dégrossissait le dossier, procédait à une premier tri des arguments de défense, et puis le Professeur ». P. Jacquet son collaborateur qui estime à 2500 le nombre d’affaires en cour d’assises, cité par D. Soulez-Larrivière, L’avocature, Ramsay, 1982.

[25] H. Leclerc, Un combat pour la justice, éd. La découverte, 1994, p. 44.

[26] Jacques Anquetil sera conseillé par Floriot dans un contentieux avec l'Union cycliste internationale pour une affaire de dopage.

[27] J.-P. Théolleyre, Le Monde, 23 déc. 1975.

[28] P. Lombard, Mon intime conviction, Robert Laffont, 1977, p. 145.

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