Le Quotidien du 10 février 2011 : Domaine public

[Brèves] Contentieux de la gestion du domaine privé d'une personne publique : le Conseil d'Etat clôt temporairement le débat

Réf. : CE 8° s-s., 15 décembre 2010, n° 290937, publié au recueil Lebon (N° Lexbase : A6624GNN)

Lecture: 1 min

N3515BRM

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Contentieux de la gestion du domaine privé d'une personne publique : le Conseil d'Etat clôt temporairement le débat. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/3900529-breves-contentieux-de-la-gestion-du-domaine-prive-dune-personne-publique-le-conseil-detat-clot-tempo
Copier

le 15 Février 2011

Dans un arrêt rendu le 28 décembre 2009 (CE Contentieux, 28 décembre 2009, n° 290937 N° Lexbase : A0255EQI et lire N° Lexbase : N2417BNT), le Conseil d'Etat avait jugé que des locaux situés dans l'enceinte d'un théâtre municipal ne font pas obligatoirement partie du domaine public communal, considérant, ainsi, que le fait que des locaux soient situés dans un ensemble immobilier principalement affecté à un service public et spécialement aménagé à cette fin ne suffit pas à caractériser leur appartenance au domaine public. Il avait, ensuite, renvoyé au Tribunal des conflits la question de la détermination de l'ordre de juridiction compétent pour connaître de telles conclusions. Par une décision du 22 novembre 2010 (T. confl., 22 novembre 2010, n° 3764 N° Lexbase : A4408GLT et lire N° Lexbase : N8422BQY), celui-ci avait jugé que l'acte par lequel un maire avait refusé le renouvellement d'un titre d'occupation, consenti par une convention qui ne comportait aucune clause exorbitante du droit commun, n'était pas détachable de la gestion du domaine privé communal. En conséquence, la juridiction de l'ordre judiciaire était compétente pour connaître du litige opposant cette société à la commune. Dans la présente décision (CE 8° s-s., 15 décembre 2010, n° 290937, publié au recueil Lebon N° Lexbase : A6624GNN), le Conseil en conclut donc logiquement que c'est à tort que le tribunal administratif avait retenu, à l'origine de l'affaire, la compétence de la juridiction administrative pour statuer sur les conclusions présentées par la SARL requérante en tant qu'elles tendaient à l'annulation du refus opposé par le maire à sa demande de renouvellement du bail résultant de cette convention. Il y a donc lieu d'annuler ce jugement et de rejeter ces conclusions comme portées devant une juridiction incompétente pour en connaître.

newsid:413515

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.