Le tribunal administratif de Montpellier a annulé, le 1er mars 2013, la procédure de dialogue compétitif qu'une ville avait engagée pour un partenariat public-privé sur la rénovation et l'entretien de l'éclairage public, de la signalisation lumineuse tricolore et d'équipements électriques urbains (TA Montpellier, 1er mars 2013, n° 1300701
N° Lexbase : A8760KAP). Alors que le contrat venait d'être attribué, le 29 janvier 2013, à un groupement, l'autre candidat final a contesté sa mise à l'écart fondée, notamment, sur le motif qu'elle était irrégulière, incomplète et entachée de nombreuses incohérences et contradictions. Le juge des référés a jugé que les erreurs, manquements et omissions relevés "
ne pouvaient, pris isolément ou ensemble, être regardés comme entachant l'offre finale présentée par la société [X]
d'une irrégularité substantielle, seule de nature à permettre à la commune [X]
de l'écarter comme irrégulière". Le tribunal administratif relève, par ailleurs, que la ville n'a "
même pas envisagé de faire usage de la possibilité de demander à la société [X]
des précisions". Elle a, dès lors, "
méconnu les principes de liberté d'accès, d'égalité de traitement des candidats et de transparence des procédures", ceci en violation de l'article L.1414-3 du Code général des collectivités territoriales (
N° Lexbase : L1952IBW). Il a donc intimé à la commune de reprendre la procédure "
au stade de l'analyse des offres en se conformant aux motifs de la présente ordonnance".
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