Le Quotidien du 6 juin 2017 : Couple - Mariage

[Brèves] Un mariage fictif ne relève pas de la sphère protégée par les articles 8 et 12 de la CESDH en l'absence de toute intention matrimoniale et de toute vie familiale effective !

Réf. : Cass. civ. 1, 1er juin 2017, n° 16-13.441, FS-P+B+I (N° Lexbase : A8537WEW)

Lecture: 1 min

N8598BWD

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Un mariage fictif ne relève pas de la sphère protégée par les articles 8 et 12 de la CESDH en l'absence de toute intention matrimoniale et de toute vie familiale effective !. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/41223708-breves-un-mariage-fictif-ne-releve-pas-de-la-sphere-protegee-par-les-articles-8-et-12-de-la-cesdh-en
Copier

par Anne-Laure Blouet Patin

le 08 Juin 2017

Un mariage purement fictif ne relève pas de la sphère protégée par les articles 8 (N° Lexbase : L4798AQR) et 12 (N° Lexbase : L4745AQS) de la CESDH, en l'absence de toute intention matrimoniale et de toute vie familiale effective. Telle est la solution dégagée par la Cour de cassation dans un arrêt rendu le 1er juin 2017 (Cass. civ. 1, 1er juin 2017, n° 16-13.441, FS-P+B+I N° Lexbase : A8537WEW).

Dans cette affaire, Gilbert et Brigitte se sont mariés le 21 décembre 2000. Soutenant que leur père vivait maritalement depuis de nombreuses années avec la mère de son épouse et que ce mariage n'avait été contracté qu'à des fins successorales, les enfants du mari nés d'une précédente union de leur père, ont, après le décès de celui-ci, survenu le 13 mars 2011, assigné l'épouse en annulation du mariage, sur le fondement de l'article 146 du Code civil (N° Lexbase : L1571ABS). La cour d'appel (CA Versailles, 28 janvier 2016, n° 14/07766 N° Lexbase : A8244N44) ayant annulé le mariage, l'ex épouse a formé un pourvoi.

En vain. Enonçant la solution précitée, la Haute juridiction retient que Gilbert avait vécu maritalement avec la mère de son épouse depuis les années 1990 jusqu'à son décès et qu'aucun élément n'établissait une autre communauté de vie que celle qu'il entretenait avec celle-ci. De plus, la Cour relève qu'il n'y avait pas eu, entre Brigitte et Gilbert, le 21 décembre 2000, échange de consentements véritables en vue d'une union matrimoniale mais un mariage de façade destiné, pour Gilbert et sa belle-mère à assurer l'avenir de la fille de celle-ci (cf. l’Ouvrage "Mariage - Couple - Pacs" N° Lexbase : E4066EYA).

newsid:458598

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.