Le Quotidien du 9 octobre 2013 : Propriété

[Brèves] Indivision : interruption de la prescription quinquennale pour la récupération de l'indemnité de jouissance privative

Réf. : Cass. civ. 1, 25 septembre 2013, n° 12-24.996, FS-P+B (N° Lexbase : A9602KL9)

Lecture: 1 min

N8790BTQ

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Indivision : interruption de la prescription quinquennale pour la récupération de l'indemnité de jouissance privative. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/10396616-breves-indivision-interruption-de-la-prescription-quinquennale-pour-la-recuperation-de-lindemnite-de
Copier

le 10 Octobre 2013

Il ressort d'un arrêt rendu le 25 septembre 2013 par la première chambre civile de la Cour de cassation que l'observation -selon laquelle le notaire liquidateur, lors des opérations de compte liquidation et partage de l'indivision, devra tenir compte de l'indemnité d'occupation éventuellement- formulée par l'un des indivisaires lors de l'instance aux fins d'ouverture des opérations de compte, liquidation et partage de l'indivision, constitue une demande en paiement d'une indemnité d'occupation valant acte interruptif de la prescription quinquennale au sens de l'article 815-10, alinéa 3, du Code civil (N° Lexbase : L9939HNG) (Cass. civ. 1, 25 septembre 2013, n° 12-24.996, FS-P+B N° Lexbase : A9602KL9). En l'espèce, M. G. et Mme B. avaient vécu en concubinage jusqu'en 1992. Après leur séparation, cette dernière avait occupé seule, avec leurs enfants, l'immeuble indivis. Elle avait sollicité le partage de l'indivision qui avait été ordonné par jugement du 11 septembre 1997, un notaire étant désigné. Elle avait à nouveau assigné M. G. en partage de l'immeuble indivis en 2007. Un jugement avait décidé que Mme B. était redevable d'une indemnité d'occupation à compter du mois de novembre 1993. Elle faisait grief à l'arrêt de rejeter la fin de non-recevoir tirée de l'article 815-10, alinéa 3, du Code civil qu'elle avait opposée à la demande en paiement d'une indemnité d'occupation. En vain. La Haute juridiction approuve les juges d'appel ayant relevé que le tribunal, devant lequel M. G. avait demandé le paiement d'une indemnité d'occupation, s'était borné, par jugement du 11 septembre 1997, à ouvrir les opérations de comptes, liquidation et partage de l'indivision et à renvoyer les parties devant le notaire qu'il avait désigné ; dès lors que cette décision n'avait pas dessaisi le tribunal, la cour d'appel en avait exactement déduit que le délai de prescription demeurait interrompu.

newsid:438790

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.