Le Quotidien du 7 janvier 2013 : Filiation

[Brèves] Diverses précisions afférentes à l'adoption plénière d'un enfant recueilli en kafala

Réf. : Cass. avis, 17 décembre 2012, n° 01200010P (N° Lexbase : A1295IZY)

Lecture: 1 min

N5098BTY

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Diverses précisions afférentes à l'adoption plénière d'un enfant recueilli en kafala. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/7433481-breves-diverses-precisions-afferentes-a-ladoption-pleniere-dun-enfant-recueilli-en-i-kafala-i-
Copier

le 12 Janvier 2013

La première chambre civile de la Cour de cassation a apporté diverses précisions afférentes à l'adoption plénière d'un enfant recueilli en kafala, à l'occasion d'une demande d'avis sur laquelle elle s'est prononcée le 17 décembre 2012 (Cass. avis, 17 décembre 2012, n° 01200010P N° Lexbase : A1295IZY). S'agissant de la recevabilité d'une action engagée à fin d'adoption plénière par une partie ayant été déboutée d'une précédente demande mais réitérant celle ci après acquisition de la nationalité française par l'enfant, la Cour de cassation indique que cette question ne pose pas de difficulté sérieuse dès lors que l'autorité de la chose jugée ne peut être opposée à la partie qui présente une nouvelle demande fondée sur l'existence d'un droit né après la décision rendue à l'issue de l'instance initiale. S'agissant, ensuite, d'une part, de la possibilité de déclarer adoptable plénièrement un enfant d'origine étrangère ayant acquis la nationalité française par application de l'article 21-12 du Code civil (N° Lexbase : L8913DNG) alors même que la législation de son pays de naissance prohibe ladite adoption, d'autre part, de la forme que doit revêtir le consentement à adoption plénière d'un enfant né à l'étranger de parents inconnus et ayant acquis ultérieurement la nationalité française par application de l'article 21-12 du Code civil, la Haute juridiction relève que, telles qu'elles sont formulées, ces questions, dont la solution ne dépend pas de la seule constatation de l'acquisition de la nationalité française, supposent chacune l'examen d'une situation concrète relevant de l'office du juge du fond. Pour ce qui concerne, enfin, la question portant sur la compatibilité de la règle de l'article 370-3 du Code civil (N° Lexbase : L8428ASX) avec l'article 3-1 de la Convention de New York du 26 janvier 1990, relative aux droits de l'enfant, la Cour de cassation estime que cette question, qui relève de l'examen préalable des juges du fond, échappe, à ce titre, à la procédure de demande d'avis.

newsid:435098

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.