Le Quotidien du 18 avril 2018 : Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

[Brèves] Certificat fiscal prévu par l'article 298 sexies du CGI, nécessaire à l'immatriculation d'un véhicule acquis dans un autre Etat membre

Réf. : CE 10° et 9° ch.-r., 6 avril 2018, n° 403401, mentionné aux tables du recueil Lebon (N° Lexbase : A4100XK3)

Lecture: 1 min

N3575BXP

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Certificat fiscal prévu par l'article 298 sexies du CGI, nécessaire à l'immatriculation d'un véhicule acquis dans un autre Etat membre. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/45129133-breves-certificat-fiscal-prevu-par-larticle-298-sexies-du-cgi-necessaire-a-limmatriculation-dun-vehi
Copier

par Marie-Claire Sgarra

le 11 Avril 2018

Lorsque l'administration est saisie d'un dossier complet de demande de délivrance du certificat fiscal prévu par l'article 298 sexies du Code général des impôts (N° Lexbase : L5758HLT), nécessaire à l'immatriculation d'un véhicule lorsque l'achat de ce dernier a été effectué dans un autre Etat membre de l'Union européenne, elle est tenue de délivrer le certificat sollicité même si elle soupçonne l'existence d'une fraude à la TVA. Il lui appartient seulement de se prémunir d'une telle fraude et, le cas échéant, de la réprimer en mettant en oeuvre les procédures de contrôle et de redressement dont elle dispose.

 

Telle est la solution retenue par le Conseil d’Etat dans un arrêt du 6 avril 2018 (CE 10° et 9° ch.-r., 6 avril 2018, n° 403401, mentionné aux tables du recueil Lebon N° Lexbase : A4100XK3).

 

En l’espèce, M. A. a acquis, le 29 février 2016, un véhicule d'occasion auprès d'un revendeur établi au Luxembourg. Il a alors demandé aux services fiscaux la délivrance du certificat nécessaire à l'immatriculation de son véhicule en France. L'administration fiscale a rejeté sa demande au motif, d'une part, qu'il n'avait pas produit l'ensemble des documents prescrits par l'article 242 quaterdecies de l'annexe II au Code général des impôts (N° Lexbase : L9625I8Y) et que, d'autre part, les éléments fournis comportaient des mentions imprécises ou incohérentes. M. A. se pourvoit en cassation contre l'ordonnance du 25 août 2016 par laquelle le juge des référés du tribunal administratif de Nîmes, a rejeté sa demande de suspension de l'exécution de cette décision. Le Conseil d’Etat annule l’ordonnance du tribunal administratif de Nîmes (cf. le BoFip - Impôts annoté N° Lexbase : X8706ALZ).

newsid:463575

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.