Le Quotidien du 23 juillet 2010 : Droit international privé

[Brèves] Une mesure française de placement provisoire cesse de produire effet dès lors que la High Court de Londres place deux enfants pupilles sous la tutelle de sa juridiction

Réf. : Cass. civ. 1, 8 juillet 2010, n° 09-66.406, M. Thierry Girardeau, FS-P+B+I (N° Lexbase : A1245E4U)

Lecture: 1 min

N6867BPZ

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Une mesure française de placement provisoire cesse de produire effet dès lors que la High Court de Londres place deux enfants pupilles sous la tutelle de sa juridiction. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/3233657-breves-une-mesure-francaise-de-placement-provisoire-cesse-de-produire-effet-des-lors-que-la-i-high-c
Copier

le 07 Octobre 2010

Si, aux termes de l'article 20 du Règlement CE n° 2201/2003 du 27 novembre 2003 (N° Lexbase : L0159DYK, "Bruxelles II bis") qui vise les mesures provisoires nécessaires à la préservation de l'intérêt de l'enfant prises conformément au droit national, le juge des enfants peut, en cas d'urgence, prendre les mesures provisoires ou conservatoires nécessaires à l'égard des enfants qui se trouvent alors en France, la mesure de placement provisoire cesse de produire effet dès lors que la High Court de Londres, compétente pour statuer sur l'exercice de l'autorité parentale à l'égard des enfants, a, par jugement du 9 janvier 2009, pris les mesures appropriées, en déclarant les deux enfants pupilles et en les plaçant sous la tutelle de sa juridiction. Par ailleurs, après avoir constaté que les dispositions adéquates avaient été prises par la décision de la High Court de Londres du 9 janvier 2009 pour assurer la protection des enfants dès leur retour en Angleterre et prévenir ainsi tout danger physique, la cour d'appel a souverainement estimé qu'en l'état du conflit de loyauté auquel ils se trouvaient confrontés et des déclarations identiques qu'ils avaient déjà faites devant les services de gendarmerie lors d'un précédent non retour en août 2008, la seule opposition des enfants ne saurait faire obstacle à leur retour dans l'Etat de leur résidence habituelle. Telle est la solution dégagée par la première chambre civile de la Cour de cassation dans un arrêt du 8 juillet 2010 (Cass. civ. 1, 8 juillet 2010, n° 09-66.406, FS-P+B+I N° Lexbase : A1245E4U).

newsid:396867

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.