Le Quotidien du 6 octobre 2008 : Droit financier

[Brèves] Conséquences du dépassement du délai de livraison d'instruments

Réf. : Décision AMF, 04 septembre 2008, A L'EGARD DE LA BANQUE D'ORSAY ET DE MM. ERIC DUHAMEL, GWENAEL LE CARVENNEC ET PHILIPPE ANDRIEU, sanction (N° Lexbase : L5086IBY)

Lecture: 1 min

N3724BHE

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Conséquences du dépassement du délai de livraison d'instruments. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/3226210-breves-consequences-du-depassement-du-delai-de-livraison-dinstruments
Copier

le 22 Septembre 2013

Une banque, dans le cadre d'une opération d'arbitrage, a vendu à découvert de nombreux titres et n'a pu procéder à leur livraison dans les 3 jours. Elle a, à ce titre, été sanctionnée par la Commission des sanctions (décision AMF, 4 septembre 2008 N° Lexbase : L5086IBY). Cette décision précise l'articulation entre le délai de livraison (3 jours) et celui au terme duquel, en l'absence de livraison, une procédure de rachat forcé peut être engagée par la chambre de compensation (10 jours). La Commission indique, ensuite, que contrairement à ce que soutenait la banque, les opérations d'arbitrage ne sauraient être exonérées du respect du délai de 3 jours. Elle en déduit qu'"un dépassement du délai de livraison peut [...] constituer un manquement [...], alors même que les conditions nécessaires à la mise en oeuvre par la chambre de compensation de la procédure de dénouement forcé ne sont pas remplies". La Commission indique, enfin, s'agissant des conséquences d'un dépassement du délai, que s'il lui appartient "de tenir compte, le cas échéant, des aléas qui ont pu déjouer les prévisions normales d'un donneur d'ordres, le dépassement du délai de livraison est passible d'une sanction disciplinaire dans le cas où le donneur d'ordre a pris des positions vendeuses sans disposer de l'assurance raisonnable de pouvoir, notamment par le recours à des emprunts de titres, procéder en temps voulu à la livraison des instruments financiers correspondants". Dans le cas d'espèce, elle relève que la banque qui avait rapidement éprouvé des difficultés à emprunter des titres pour livrer les instruments financiers vendus à découvert a néanmoins poursuivi et même accentué ces ventes à découvert alors qu'elle ne disposait plus de l'assurance raisonnable de pouvoir procéder en temps voulu à la livraison des titres qu'elle vendrait à découvert, ce qui revêt un caractère particulier de gravité.

newsid:333724

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.