Le Quotidien du 29 octobre 2012 : Contrats et obligations

[Brèves] La promesse faite par le gérant d'un concessionnaire automobile de dédommager personnellement l'acquéreur d'un véhicule n'ayant jamais été livré est constitutive d'une obligation naturelle exécutoire

Réf. : Cass. civ. 1, 17 octobre 2012, n° 11-20.124, FS-P+B (N° Lexbase : A7289IUI)

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N4142BTL

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[Brèves] La promesse faite par le gérant d'un concessionnaire automobile de dédommager personnellement l'acquéreur d'un véhicule n'ayant jamais été livré est constitutive d'une obligation naturelle exécutoire. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/7038121-breves-la-promesse-faite-par-le-gerant-d-un-concessionnaire-automobile-de-dedommager-personnellemen
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le 06 Novembre 2012

La promesse faite, devant les services de police, par le gérant d'un concessionnaire automobile à l'acquéreur d'un véhicule n'ayant jamais été livré, de dédommager personnellement ce client, est constitutive d'une obligation naturelle devant recevoir exécution ; c'est ce que retient la première chambre civile de la Cour de cassation, dans un arrêt rendu le 17 octobre 2012 (Cass. civ. 1, 17 octobre 2012, n° 11-20.124, FS-P+B N° Lexbase : A7289IUI). En l'espèce, M. T., ayant acquis auprès de la société W., un véhicule automobile qui ne lui avait pas été livré, a assigné son gérant, M. A., à titre personnel, en paiement de dommages-intérêts, invoquant l'obligation naturelle de le dédommager. Pour rejeter sa demande, la cour d'appel avait retenu que M. T. disposait d'une créance à l'égard non pas de M. A. mais de la société W. et que le seul engagement pris verbalement par M. A. à l'occasion de son audition par les services de police de "dédommager personnellement [le plaignant] le plus rapidement possible", non suivi d'un commencement d'exécution, ne constituait pas une obligation naturelle dont M. A. se serait reconnu débiteur. A tort, selon la Cour de cassation, qui retient que de tels motifs étaient impropres à écarter l'existence d'une obligation naturelle, et casse ainsi l'arrêt au visa de l'article 1134 du Code civil (N° Lexbase : L1234ABC), pour défaut de base légale.

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