Le Quotidien du 19 novembre 2012 : Notaires

[Brèves] La teneur du devoir de conseil du notaire rappelée par la Cour de cassation

Réf. : Cass. civ. 1, 14 novembre 2012, n° 11-24.726, F-P+B+I (N° Lexbase : A8664IWS)

Lecture: 1 min

N4501BTU

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] La teneur du devoir de conseil du notaire rappelée par la Cour de cassation. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/7090226-breves-la-teneur-du-devoir-de-conseil-du-notaire-rappelee-par-la-cour-de-cassation
Copier

le 22 Novembre 2012

Le notaire, tenu professionnellement d'éclairer les parties et de s'assurer de la validité et de l'efficacité des actes qu'il instrumente, ne pouvait décliner le principe de sa responsabilité en alléguant que son client avait déclaré faire son affaire personnelle des conséquences d'un jugement, non annexé à l'acte, quand il lui incombait de s'assurer que ses clients avaient connaissance de la teneur de ce jugement et de son incidence sur le sort de l'opération que constatait l'acte qu'il recevait. Telle est la solution dégagée par la première chambre civile de la Cour de cassation, dans un arrêt rendu le 14 novembre 2012, rappelant ainsi la teneur du devoir de conseil du notaire (Cass. civ. 1, 14 novembre 2012, n° 11-24.726, F-P+B+I N° Lexbase : A8664IWS). En l'espèce, les époux X, qui avaient acquis suivant acte du 16 mars 2000 reçu par M. Z, notaire, une maison d'habitation avec cour attenante mentionnée au cadastre comme ayant une contenance de 2 a 10 ca avaient dû, lors de la revente de ce bien, accepter une réduction du prix fixé au compris, les acquéreurs s'étant aperçu qu'un jugement du 29 avril 1992, confirmé par arrêt du 17 avril 1994 avait attribué au propriétaire voisin une bande du terrain, réduisant la parcelle fermée par un mur à 1 a 98 ca ; estimant que le notaire avait manqué à son obligation de conseil, ils avaient recherché sa responsabilité. Pour débouter les époux X de leur demande, la cour d'appel avait retenu que l'acte du 16 mars 2000 stipulait que l'acquéreur déclarait être parfaitement informé du jugement du 29 avril 1992 concernant le mur et en faire son affaire personnelle (CA Montpellier, 31 mai 2011, n° 10/3186 N° Lexbase : A0949HTC). L'arrêt est censuré par la Haute juridiction, au visa de l'article 1382 du Code civil (N° Lexbase : L1488ABQ).

newsid:434501

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.