Le Quotidien du 10 septembre 2012 : Concurrence

[Brèves] Visites et saisies : possibilité pour l'Autorité d'appréhender des documents concernant les faits couverts par la prescription

Réf. : CA Paris, Pôle 5, 7ème ch., 31 août 2012, n° 09/24900 (N° Lexbase : A0669ISL)

Lecture: 1 min

N3383BTH

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Visites et saisies : possibilité pour l'Autorité d'appréhender des documents concernant les faits couverts par la prescription. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/6772494-breves-visites-et-saisies-possibilite-pour-lautorite-dapprehender-des-documents-concernant-les-faits
Copier

le 11 Septembre 2012

L'Autorité de la concurrence peut appréhender des documents concernant les faits couverts par la prescription même si elle ne peut être saisie de faits remontant à plus de cinq ans s'il n'a été fait aucun acte tendant à leur recherche, leur constatation ou leur sanction. Il est en effet permis d'éclairer des faits non prescrits au moyen de faits antérieurs couverts par la prescription et qui ne peuvent bien sûr être sanctionnés ni poursuivis, les pièces couvertes par la prescription pouvant décrire le contexte factuel et historique dans lequel s'insèrent les pratiques prohibées. Tel est le rappel opéré par la cour d'appel de Paris dans un arrêt du 31 août 2012 (CA Paris, Pôle 5, 7ème ch., 31 août 2012, n° 09/24900 N° Lexbase : A0669ISL). En l'espèce, le rapporteur général du Conseil de la concurrence (devenu depuis l'Autorité de la concurrence) et la Direction nationale des enquêtes de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes ont sollicité du juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance de Nanterre l'autorisation de procéder à des opérations de visite et de saisie prévues par l'article L. 450-4 du Code de commerce (N° Lexbase : L2208IEI) dans les locaux d'une l'entreprise. Le juge des libertés et de la détention a fait droit auxdites demandes par ordonnance. C'est dans ces circonstance que la société visité a formé un recours contre ladite ordonnance pour voir dire que les documents listés n'étaient pas en rapport avec les pratiques recherchées telles que visées par l'ordonnance du 30 juin 2006 et, en conséquence, d'annuler la saisie des documents listés et d'ordonner la restitution des pièces originales et copies des documents. La cour d'appel de Paris énonçant le principe précité rejette donc le recours de la société.

newsid:433383

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.