Dans un arrêt du 30 juin 2004, la Cour de cassation énonce que "
le bail consenti par un indivisaire sans le consentement des autres, même s'il a date certaine, est, en tant qu'il porte partiellement sur la chose d'autrui, inopposable à l'acquéreur du bien en ayant fait l'objet". Ainsi, elle confirme l'arrêt d'appel ayant déclaré le bail consenti par un indivisaire sans le consentement de ses coindivisaires, inopposable à ceux-ci et à l'acquéreur du bien, et ayant par conséquent, dit les occupants du bien sans droit ni titre et ordonné leur expulsion (Cass. civ. 1, 30 juin 2004, n° 99-15.294, FS-P+B
N° Lexbase : A9186DC9).
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