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par Fabien Girard de Barros, Directeur de la rédaction
le 27 Mars 2014
La loi n° 2005-845 du 26 juillet 2005 de sauvegarde des entreprises est applicable, sous certaines réserves, à compter du 1er janvier 2006. Cette loi, ainsi que son décret d'application n° 2005-1677 du 28 décembre 2005, justifient, par leur ampleur et l'enjeu qu'ils représentent, la mise en place d'un dispositif de veille juridique, auquel les Editions juridiques Lexbase se proposent de contribuer dans le cadre de leur mission d'information sur l'application de la loi. C'est pourquoi Pierre-Michel Le Corre, Professeur à l'Université de Nice Sophia Antipolis, CERDP, et Emmanuelle Le Corre-Broly, Maître de conférences à l'Université du Sud-Toulon-Var, reviennent, chaque mois, au travers de leur chronique, sur les difficultés jurisprudentielles d'application de la loi, comparant régulièrement le nouveau régime et le régime issu de la loi du 25 janvier 1985.
Bien entendu, le service de documentation et d'études de la Cour de cassation propose aux magistrats professionnels et juges consulaires en charge de ce contentieux de lui signaler les premières difficultés d'application des nouveaux textes. Il les étudie et propose des éléments de réponse (n'engageant pas la Cour de cassation et réservant son appréciation), qui font l'objet d'une publication régulière au travers de son Bulletin d'information et sur son site internet.
Mais parce qu'"il y a des hommes n'ayant pour mission parmi les autres que de servir d'intermédiaires ; on les franchit comme des ponts, et l'on va plus loin" (Gustave Flaubert, L'éducation sentimentale), Lexbase Hebdo - édition privée générale vous propose, cette semaine, la chronique de Pierre-Michel Le Corre, retraçant l'essentiel de l'actualité juridique rendue en matière de procédures collectives. Se trouvent, ce mois-ci, au premier plan de cette actualité, l'instauration d'un délai pour déclarer la créance en cas de demande en relevé de forclusion, ainsi que la question des effets de la résolution du plan de continuation sur les remises consenties et, enfin, la revendication du vendeur réservataire de propriété entre les mains de l'affactureur. Par ailleurs, Florence Labasque, Secrétaire général de rédaction en droit commercial, revient, également, sur un arrêt la Chambre commerciale de la Cour de cassation du 9 mai dernier, publié au Bulletin, relatif à la désignation de plusieurs commissaires à l'exécution du plan. Selon cette jurisprudence, on pourrait déduire qu'en présence de deux commissaires à l'exécution du plan, il convient de procéder à une signification distincte pour chacun d'entre eux, dès lors, bien évidemment, que les deux sont encore en fonctions. Ces contentieux n'ont pas trait, à proprement parler, à l'application de la nouvelle loi de sauvegarde, mais montrent combien il s'agit de bien appréhender les contentieux sous l'empire de l'ancien régime, pour une application sereine et éclairée sous l'égide de la nouvelle loi.
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