Déposé le 5 juillet dernier, le projet de loi sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs a été présenté en Conseil des ministres comme ayant pour finalité "
d'assurer aux usagers des transports terrestres, en cas de grève, un service réduit mais prévisible". Le Conseil constitutionnel, par une décision du 16 août dernier, a rejeté le recours dont il avait été saisi par plus de soixante sénateurs et par plus de soixante députés à l'encontre de la loi (Cons. const., décision n° 2007-556 DC, du 16 août 2007, Loi sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs
N° Lexbase : A6455DXD ; sur ce sujet, lire
N° Lexbase : N1661BCI). C'est finalement au Journal officiel du 22 août dernier qu'est parue la loi n° 2007-1224, du 21 août 2007, sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs (
N° Lexbase : L2418HY9). Le titre Ier définit le champ d'application de la loi, ainsi que l'entreprise de transport et l'autorité organisatrice de transport. Il faut, ainsi, entendre par "entreprise de transport", "
toute entreprise ou toute régie, chargée d'une mission de service public de transport terrestre régulier de personnes à vocation non touristique" et, par "autorité organisatrice de transport", "
toute collectivité publique, groupement de collectivités publiques ou établissement public compétent, directement ou par délégation, pour l'institution et l'organisation d'un service public de transport terrestre régulier de personnes à vocation non touristique". Le titre II traite, ensuite, du dialogue social et de la prévention des conflits dans les entreprises de transport. Enfin, le titre III porte sur l'organisation de la continuité du service public en cas de grève ou autre perturbation prévisible du trafic.
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