Le Quotidien du 31 janvier 2017 : Copropriété

[Brèves] Nullité relative d'un contrat conclu par un syndicat des copropriétaires pour défaut de pouvoir du représentant du syndicat : application des règles du mandat

Réf. : Cass. civ. 3, 26 janvier 2017, n° 15-26.814, FS-P+B (N° Lexbase : A5434TAI)

Lecture: 1 min

N6457BW3

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Nullité relative d'un contrat conclu par un syndicat des copropriétaires pour défaut de pouvoir du représentant du syndicat : application des règles du mandat. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/37540585-breves-nullite-relative-dun-contrat-conclu-par-un-syndicat-des-coproprietaires-pour-defaut-de-pouvoi
Copier

par Anne-Lise Lonné-Clément

le 02 Février 2017

La nullité d'un contrat pour absence de pouvoir du mandataire, qui est relative, ne peut être demandée que par la partie représentée ; aussi, en l'espèce, la nullité d'un protocole d'accord transactionnel conclu entre un syndicat de copropriétaires et une SCI, pour défaut de pouvoir du représentant du syndicat des copropriétaires, ne pouvait être invoquée que par le syndicat des copropriétaires et les copropriétaires qu'il représentait, et non par les associés de la SCI cocontractante. Telle est la solution retenue par la troisième chambre civile de la Cour de cassation (Cass. civ. 3, 26 janvier 2017, n° 15-26.814, FS-P+B N° Lexbase : A5434TAI). En l'espèce, les consorts P., propriétaires de lots dans un immeuble en copropriété, avaient assigné le syndicat des copropriétaires, le liquidateur amiable de la SCI S., constructeur de l'immeuble, et les associés de cette SCI, en paiement de dommages-intérêts pour le préjudice subi du fait de l'absence de construction d'un court de tennis et d'une piscine. Pour rejeter cette demande, la cour d'appel de Chambéry avait retenu que les consorts P. ne pouvaient se prévaloir du protocole du 27 décembre 2006, l'engagement pris par la SCI de payer, à ce titre, la somme de quatre vingt un mille euros ne liant ni cette société, ni ses associés, dès lors qu'il avait été pris à l'égard du syndicat des copropriétaires que M. C. n'avait pas qualité à représenter (CA Chambéry, 23 juillet 2015, n° 14/00590 N° Lexbase : A9527NMS). La décision est censurée, au visa de l'article 1984 du Code civil (N° Lexbase : L2207ABD), relatif au mandat, par la Cour suprême qui relève que seul le syndicat des copropriétaires pouvait se prévaloir du défaut de pouvoir du représentant (cf. l’Ouvrage "Droit de la copropriété" N° Lexbase : E5550ETQ).

newsid:456457

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.