Le Quotidien du 24 novembre 2004 : Droit constitutionnel

[Brèves] La Constitution française doit être révisée avant la ratification du traité établissant la Constitution européenne

Réf. : Cons. const., décision n° 2004-505 DC, du 19 novembre 2004, Traité établissant une Constitution pour l'Europe (N° Lexbase : A9156DDH)

Lecture: 1 min

N3618ABM

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] La Constitution française doit être révisée avant la ratification du traité établissant la Constitution européenne. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/3217892-breves-la-constitution-francaise-doit-etre-revisee-avant-la-ratification-du-traite-etablissant-la-co
Copier

le 22 Septembre 2013

Dans sa décision en date du 19 novembre 2004, le Conseil constitutionnel, se prononçant sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, a décidé que la Constitution française devait être révisée et ce préalablement à une éventuelle ratification par la France de ce traité (Cons. const., décision n° 2004-505 DC, du 19 novembre 2004, Traité établissant une Constitution pour l'Europe N° Lexbase : A9156DDH). En effet, selon les Sages, les dispositions relatives à l'espace de liberté, de sécurité et de justice, et celles concernant la politique étrangère et de sécurité commune, qui transfèrent des compétences à l'Union, ou réaménagent les modalités d'exercice de compétences déjà transférées affecteraient les conditions essentielles d'exercice de la souveraineté nationale. De plus, la Constitution française devrait être complétée pour permettre l'exerce effectif, par les députés et les sénateurs, des pouvoirs nouveaux reconnus aux parlements nationaux de s'opposer à une révision simplifiée du traité (art. IV-444) ou de faire respecter le principe de subsidiarité (protocoles n° 1 et n° 2). En revanche, l'article I-6 du traité, qui affirme la primauté du droit de l'Union, doit se lire à la lumière de l'ensemble des autres dispositions du traité, ainsi que de la commune intention des parties signataires, et n'appelle pas de révision. Enfin, compte tenu des clauses de limitation particulières et générales dont elle est assortie, la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, qui constitue la deuxième partie du traité, n'est contraire à la Constitution française ni par son contenu, ni par ses incidences sur la souveraineté nationale.

newsid:13618

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.