Réf. : CE 1° et 4° ch.-r., 24 juillet 2019, n° 430362, mentionné aux tables du recueil Lebon (N° Lexbase : A4221ZLW)
Lecture: 2 min
N0276BYU
Citer l'article
Créer un lien vers ce contenu
par Yann Le Foll
le 16 Septembre 2019
► La caducité des articles du cahier des charges d'un lotissement contenant une règle d’urbanisme n’influe pas sur la possibilité de modification par l’autorité compétente d’une stipulation régissant uniquement les relations entre co-lotis. Telle est la solution d’un avis rendu par le Conseil d’Etat le 24 juillet 2019 (CE 1° et 4° ch.-r., 24 juillet 2019, n° 430362, mentionné aux tables du recueil Lebon N° Lexbase : A4221ZLW).
Eu égard tant à son objet qu'à ses effets, la mention relative au nombre maximal de lots contenue dans le cahier des charges approuvé d'un lotissement, qui, au demeurant, fait partie des éléments soumis à autorisation lors de la création d'un lotissement, constitue une règle d'urbanisme au sens des dispositions précitées de l'article L. 442-9 du Code de l'urbanisme (N° Lexbase : L9985LMR).
Par conséquent, une telle limitation cesse de s'appliquer, au terme de dix années à compter de la délivrance de l'autorisation de lotir, lorsque le lotissement est couvert par un plan local d'urbanisme ou un document d'urbanisme en tenant lieu (voir Cons. const., décision 2018-740 QPC du 19 octobre 2018 N° Lexbase : A6698YG8, selon laquelle les dispositions de l'article L. 442-10 du Code de l'urbanisme N° Lexbase : L9986LMS, compte tenu de leur objet, autorisent uniquement la modification des clauses des cahiers des charges, approuvés ou non, qui contiennent des règles d'urbanisme mais ne permettent pas de modifier des clauses étrangères à cet objet, intéressant les seuls colotis).
Toutefois, les clauses du cahier des charges du lotissement continuant de régir les rapports entre colotis, la caducité prévue par l'article L. 442-9 ne fait pas obstacle à ce que l'autorité compétente fasse usage des pouvoirs qu'elle tient des articles L. 442-10 et L. 442-11 (N° Lexbase : L9401IZ9) du même code, ainsi que le prévoit son article L. 442-12 (N° Lexbase : L3075ISP) s'agissant des subdivisions de lots, pour modifier un cahier des charges sur ce même point (cf. l'Ouvrage "Droit de l'urbanisme" N° Lexbase : E4798E7T).
© Reproduction interdite, sauf autorisation écrite préalable
newsid:470276
Utilisation des cookies sur Lexbase
Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.
Parcours utilisateur
Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.
Données analytiques
Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.