Le Quotidien du 7 juin 2010 : Entreprises en difficulté

[Brèves] Des conditions de l'arrêt du cours de l'action en partage provoquée par un créancier en présence d'un coïndivisaire en liquidation judiciaire

Réf. : Cass. civ. 1, 27 mai 2010, n° 09-11.460, Mme Marie-Hélèna Mendes-Graca divorcée Pelle, F-P+B+I (N° Lexbase : A6278EXS)

Lecture: 1 min

N2912BPK

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Des conditions de l'arrêt du cours de l'action en partage provoquée par un créancier en présence d'un coïndivisaire en liquidation judiciaire. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/3233183-breves-des-conditions-de-larret-du-cours-de-laction-en-partage-provoquee-par-un-creancier-en-presenc
Copier

le 07 Octobre 2010

Aux termes de l'article 815-17, alinéa 3, du Code civil (N° Lexbase : L9945HNN), les créanciers personnels d'un indivisaire ont la faculté de provoquer le partage au nom de leur débiteur et les coïndivisaires celle d'arrêter le cours de l'action en partage en acquittant l'obligation au nom et en l'acquit du débiteur, l'exercice de cette dernière faculté supposant que les coïndivisaires connaissent le montant de la dette qu'ils devraient payer pour arrêter le cours de l'action. Rappelant ce principe, la Chambre commerciale de la Cour de cassation s'est prononcée sur la faculté d'une des coïndivisaire d'arrêter le cours de l'action en partage en cas de liquidation judiciaire de l'autre coïndivisaire dans un arrêt du 27 mai 2010 (Cass. civ. 1, 27 mai 2010, n° 09-11.460, F-P+B+I N° Lexbase : A6278EXS). En l'espèce, pour ordonner le partage et la licitation de l'immeuble, la cour d'appel de Versailles a retenu que le coïndivisaire ne peut arrêter le cours de l'action en partage qu'en acquittant l'obligation du débiteur, laquelle s'élève à la somme de 144 680,10 euros, montant du passif vérifié et admis, régulièrement publié au BODAC le 5 mai 2002, n'ayant fait l'objet d'aucun recours. En conséquence, pour les juges du second degré, aucune expertise ne saurait être ordonnée pour évaluer l'état de ce passif définitivement admis. Mais telle n'est pas la position de la Cour de cassation qui considère, au contraire, que la demande du coïndivisaire "in bonis" visant à déterminer le montant actualisé de l'obligation du coïndivisaire en liquidation judiciaire, compte tenu des actifs et créances recouvrés depuis le jugement d'ouverture, en l'absence de justification par le liquidateur du montant du passif restant dû, le coïndivisaire "in bonis" n'était pas en mesure d'exercer la faculté lui étant reconnue d'arrêter le cours de l'action en partage en offrant d'acquitter cette somme au nom de son coïndivisaire.

newsid:392912

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.