Le Quotidien du 27 mars 2009 : Licenciement

[Brèves] Du caractère conservatoire de la mise à pied prononcée dans la procédure de licenciement pour motif personnel

Réf. : Cass. soc., 18 mars 2009, n° 07-44.185, F-P+B (N° Lexbase : A0824EEA)

Lecture: 1 min

N9833BIZ

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Du caractère conservatoire de la mise à pied prononcée dans la procédure de licenciement pour motif personnel. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/3228139-breves-du-caractere-conservatoire-de-la-mise-a-pied-prononcee-dans-la-procedure-de-licenciement-pour
Copier

le 22 Septembre 2013

La mise à pied conservatoire se distingue de la mise à pied disciplinaire. En effet, le fait de prononcer une mise à pied conservatoire n'implique pas de respecter une procédure disciplinaire préalable, contrairement à la mise à pied disciplinaire (Cass. soc., 26 novembre 1987, n° 85-40.367, SARL Sotrasi c/ M. Michon N° Lexbase : A1421AAU). La Cour de cassation retient, dans un arrêt du 18 mars 2009, que la mise à pied prononcée par l'employeur dans l'attente de sa décision dans la procédure de licenciement engagée dans le même temps a un caractère conservatoire (Cass. soc., 18 mars 2009, n° 07-44.185, F-P+B N° Lexbase : A0824EEA). En l'espèce, un salarié a été convoqué à un entretien préalable pour un éventuel licenciement avec mise à pied conservatoire de trois jours. Après vérification de ses explications par l'employeur, il a été licencié pour faute grave. Il a saisi la juridiction prud'homale d'une demande de paiement de diverses sommes au titre de la rupture. Pour condamner l'employeur au paiement d'un rappel de salaire pour la période de mise à pied et de diverses indemnités au titre du licenciement jugé sans cause réelle et sérieuse, la cour d'appel énonce qu'une mise à pied conservatoire est nécessairement à durée indéterminée, quelle que soit la qualification que lui donne l'employeur, et que, dès lors, la mise à pied prononcée pour un temps déterminé présente un caractère disciplinaire, si bien que le salarié, licencié pour le même motif que celui retenu pour justifier la mise à pied, a été sanctionné deux fois pour les mêmes faits. La Haute juridiction censure l'arrêt de la cour d'appel au visa de l'article L. 122-41 (N° Lexbase : L5579ACM), devenu L. 1332-3 (N° Lexbase : L1865H9X) du Code du travail, car en statuant comme elle l'a fait, la cour d'appel a violé le texte susvisé .

newsid:349833

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.