Lexbase Droit privé - Archive n°332 du 8 janvier 2009 : Immobilier et urbanisme

[Brèves] Action d'un acquéreur à l'encontre du vendeur, sur le fondement des vices cachés, en raison de la présence d'insectes xylophages dans un immeuble à usage d'habitation

Réf. : Cass. civ. 3, 17 décembre 2008, n° 07-20.450, FS-P+B (N° Lexbase : A9081EBX)

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N0629BI7

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[Brèves] Action d'un acquéreur à l'encontre du vendeur, sur le fondement des vices cachés, en raison de la présence d'insectes xylophages dans un immeuble à usage d'habitation. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/3182892-brevesactiondunacquereuralencontreduvendeursurlefondementdesvicescachesenraisondela
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le 22 Septembre 2013

Action d'un acquéreur à l'encontre du vendeur, sur le fondement des vices cachés, en raison de la présence d'insectes xylophages dans un immeuble à usage d'habitation. Tel est le thème sur lequel a statué la Cour de cassation dans un arrêt en date du 17 décembre dernier (Cass. civ. 3, 17 décembre 2008, n° 07-20.450, FS-P+B N° Lexbase : A9081EBX). En l'espèce, par acte notarié du 4 avril 2003, M. F. et Mme L. ont vendu aux époux M. un immeuble à usage d'habitation. S'étant aperçus que le bois des charpentes était attaqué par des insectes xylophages, les acquéreurs ont assigné les vendeurs pour obtenir une réduction du prix et des dommages-intérêts. La cour d'appel a accueilli leur demande et les vendeurs se sont pourvus en cassation. La Haute juridiction va rejeter leur pourvoi. En effet, elle approuve la cour d'appel d'avoir relevé que si, dans l'acte de vente, le vendeur avait déclaré que dans les mois ayant suivi son acquisition, il avait été constaté la présence d'insectes ennemis des bois dans une partie de la charpente et si des travaux de remise en état destinés à leur éradication avaient été réalisés en 1989, les travaux n'étaient garantis que pour une durée de dix ans. Ensuite, la charpente se trouvant au moment de la vente en mauvais état à la suite d'une infestation quasi généralisée due aux insectes à larves xylophages, qui avait dégradé de nombreux éléments dont beaucoup étaient à la limite de la rupture et qui s'étendait à des lames du parquet du plancher des combles et à des solives, la cour d'appel a retenu qu'il ne pouvait être imposé aux acquéreurs de soulever la laine de verre qui recouvrait les bois de la charpente pour voir les pièces dégradées. En conséquence, la cour a caractérisé l'existence d'un vice caché affectant les éléments essentiels de la structure de l'immeuble au moment de la vente.

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