Par un arrêt rendu le 11 février 2004, la Cour de cassation énonce le principe selon lequel "
le bénéfice d'un congé parental d'éducation ne fait pas obstacle aux règles protectrices de la maternité" (Cass. soc., 11 février 2004, n° 01-43.574, FS-P+B
N° Lexbase : A2688DB8). Il en résulte que le licenciement prononcé pendant la suspension du contrat de travail de la salariée dans le cadre du congé parental est nul, à défaut pour l'employeur de justifier d'une faute grave de l'intéressée non liée à l'état de grossesse ou de l'impossibilité où il se trouve, pour un motif étranger à la grossesse, de maintenir le contrat. En outre, toujours aux termes de cet arrêt, "
les parties peuvent convenir de la prolongation de la durée du congé parental d'éducation au-delà de la troisième année de l'enfant". Ainsi, dès lors qu'un accord est intervenu entre l'employeur et la salariée pour prolonger le congé parental au-delà de cette limite, la salariée ne peut pas demander le versement de ses salaires durant cette période.
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