Le Quotidien du 8 janvier 2018 : Rupture du contrat de travail

[Brèves] Impossibilité pour le juge judiciaire d'apprécier la validité d'une rupture conventionnelle d'un salarié protégé autorisée par l'inspecteur du travail

Réf. : Cass. soc., 20 décembre 2017, n° 16-14.880, FP-P+B (N° Lexbase : A0534W9N)

Lecture: 1 min

N2070BXX

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Impossibilité pour le juge judiciaire d'apprécier la validité d'une rupture conventionnelle d'un salarié protégé autorisée par l'inspecteur du travail. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/44453812-breves-impossibilite-pour-le-juge-judiciaire-dapprecier-la-validite-dune-rupture-conventionnelle-dun
Copier

par Blanche Chaumet

le 09 Janvier 2018

Le juge judiciaire ne peut, en l'état de l'autorisation administrative accordée à l'employeur et au salarié bénéficiant d'une protection mentionnée aux articles L. 2411-1 (N° Lexbase : L5959KGS) et L. 2411-2 (N° Lexbase : L0147H9C) du Code du travail pour procéder à la rupture conventionnelle du contrat de travail qui les lie et sans violer le principe de la séparation des pouvoirs, apprécier la validité de ladite rupture, y compris lorsque la contestation porte sur la validité du consentement du salarié et que ce dernier soutient que son consentement aurait été obtenu par suite d'un harcèlement moral. Telle est la solution dégagée par la Chambre sociale de la Cour de cassation dans un arrêt rendu le 20 décembre 2017 (Cass. soc., 20 décembre 2017, n° 16-14.880, FP-P+B N° Lexbase : A0534W9N).

En l'espèce, un salarié a été engagé par une association en qualité d'animateur, à compter du 4 février 2002 suivant contrat de travail à durée déterminée. La relation de travail s'est poursuivie par la suite dans le cadre d'un contrat à durée indéterminée. Le salarié, élu délégué du personnel le 26 janvier 2007, a, le 14 janvier 2010, signé une rupture conventionnelle de son contrat de travail autorisée par l'inspecteur du travail le 26 février 2010. Se plaignant d'avoir été victime d'un harcèlement moral, il a, le 22 février 2011, saisi la juridiction prud'homale afin d'obtenir le paiement de diverses sommes ainsi que le prononcé de la nullité de la rupture conventionnelle.

La cour d'appel (CA Amiens, 3 février 2016, n° 14/02083 N° Lexbase : A4741PAT), ayant renvoyé le salarié à mieux se pourvoir relativement à sa demande au titre de la nullité de la rupture, ce dernier s'est pourvu en cassation.

En énonçant la règle susvisée, la Haute juridiction rejette le pourvoi du salarié (cf. l’Ouvrage "Droit du travail" N° Lexbase : E0217E78).

newsid:462070

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.