Le Quotidien du 25 mars 2005 : Bail (règles générales)

[Brèves] Détermination par la Cour de cassation des éléments nécessaires à la qualification du bail à ferme

Réf. : Cass. civ. 3, 23 mars 2005, n° 04-11.345,(N° Lexbase : A3890DHK)

Lecture: 1 min

N2356AI4

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Détermination par la Cour de cassation des éléments nécessaires à la qualification du bail à ferme. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/3218559-0
Copier

le 22 Septembre 2013

Dans un arrêt du 23 mars dernier, la troisième chambre civile a été appelée à se prononcer sur la qualification d'un contrat de bail. En l'espèce, Mme Z. avait délivré un congé à des époux titulaires d'un bail en date des 19 et 27 mai 1982, d'une durée de dix-huit ans, sur la parcelle n° 249, avec refus de renouvellement, pour le 15 mai 2000, en vue de reprendre la parcelle pour l'exploiter elle-même. Les preneurs avaient, alors, saisi le tribunal paritaire des baux ruraux, afin de faire annuler ce congé. Cependant, Mme Z. avait soulevé l'incompétence de cette juridiction, au profit du tribunal d'instance, au motif que le bail en cause était, non pas un bail à ferme, mais un contrat de louage de droit commun. Cette exception d'incompétence ayant été accueillie par la cour d'appel, les époux s'étaient pourvu en cassation. En effet, ils remettaient en cause la qualification retenue, estimant que le preneur, aux termes de l'article 411-1 du Code rural (N° Lexbase : L3967AEN), n'avait pas à rapporter la preuve de l'existence d'une véritable exploitation développée dans un esprit de lucre, ainsi que de l'achat et de la vente de bêtes, pour que le bail soit qualifié de bail à ferme. Au contraire, la Cour de cassation, qui rejette son pourvoi, énonce que le preneur, "exploitant d'un camping, n'apportait pas la preuve de l'existence d'une véritable exploitation agricole, qu'il ne justifiait d'aucune vente ni d'achat de bêtes, que l'état de son cheptel n'avait pas évolué entre le 1er janvier et le 31 décembre 2001, qu'enfin il n'expliquait pas dans quel but il disposait de ces bovins" ; dans de telles circonstances, selon la Cour, le bail doit être qualifié de contrat de louage de droit commun (Cass. civ. 3, 23 mars 2005, n° 04-11.345 c/ Mme Gisèle Y..., épouse Z... N° Lexbase : A3890DHK).

newsid:72356

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.