La Grèce a succédé, le premier janvier, au Danemark pour la présidence tournante de l'Union européenne. Athènes devra donc parachever le travail de Copenhague en matière d'élargissement. Le Danemark a bien rempli la mission première qu'il s'était fixée pour sa présidence, de conclure les négociations d'adhésion avec les dix pays candidats à l'Union européenne. La Grèce va devoir maintenant s'occuper de l'intégration de ces dix nouveaux états membres. La signature formelle du traité d'adhésion est fixée au 16 avril prochain à Athènes, au pied de l'Acropole, et la nouvelle présidence va devoir expérimenter les réunions ministérielles qui se tiendront dès lors à 25, les dix étant admis à y siéger comme observateurs. Concernant la réforme des institutions, la Grèce organisera, lors du Conseil européen de juin, la présentation par Valéry Giscard d'Estaing des résultats des travaux de la Convention sur l'avenir de l'Europe. Elle aura aussi pour mission de décider le lancement de la prochaine Conférence intergouvernementale (CIG) qui devra, sur la base des travaux de la Convention, négocier le futur traité constitutionnel de l'Union européenne.
Fenêtre sur l'Europe
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