Le Quotidien du 18 août 2015 : Taxes diverses et taxes parafiscales

[Brèves] Taxe sur la vente de produits phytopharmaceutiques : pas de renvoi de la QPC devant le Conseil constitutionnel

Réf. : CE 3° s-s., 16 juillet 2015, n° 390135, inédit au recueil Lebon (N° Lexbase : A8784NMB)

Lecture: 1 min

N8589BUN

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Taxe sur la vente de produits phytopharmaceutiques : pas de renvoi de la QPC devant le Conseil constitutionnel. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/25498474-0
Copier

le 19 Août 2015

Le Conseil d'Etat, dans un arrêt rendu le 16 juillet 2015, a décidé de ne pas renvoyer une question prioritaire de constitutionnalité s'agissant de la taxe sur la vente de produits phytopharmaceutiques (C. rur., art. L. 253-8-2 N° Lexbase : L4444I7Q) (CE 3° s-s., 16 juillet 2015, n° 390135, inédit au recueil Lebon N° Lexbase : A8784NMB). En l'espèce, l'association des utilisateurs et distributeurs de l'agrochimie européenne a soutenu que les dispositions de l'article L. 253-8-2 du Code rural et de la pêche maritime méconnaissent le principe constitutionnel de garantie des droits proclamé par l'article 16 de la DDHC (N° Lexbase : L1363A9D), au motif qu'elles sont entachées de rétroactivité. Toutefois, selon les Hauts magistrats, d'une part, il résulte de ces dispositions que le fait générateur de la taxe annuelle sur les produits phytopharmaceutiques due au titre de l'année 2015 est constitué par la détention, à la date du 1er janvier 2015, d'autorisations de mise sur le marché ou de permis de commerce parallèle de produits phytopharmaceutiques. Le fait générateur de la première application de la taxe est donc postérieur à la date de promulgation de la loi de finances rectificative pour 2014 (loi n° 2014-1655 du 29 décembre 2014 N° Lexbase : L2844I7H). D'autre part, le législateur a pu prévoir que l'assiette de cette taxe serait définie par référence à des ventes réalisées pendant une période antérieure et renvoyer à un arrêté ministériel la fixation du taux de la taxe sans que soit méconnue la garantie des droits proclamée par l'article 16 de la DDHC. Il en résulte que la question prioritaire de constitutionnalité soulevée, qui n'est pas nouvelle, ne présente pas un caractère sérieux. Par suite, il n'y a alors pas lieu de la renvoyer au Conseil constitutionnel.

newsid:448589

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.