Robert Badinter : le crépuscule de l’injustice Il y a tout juste un an, Robert Badinter nous quittait. Mais son combat, lui, résonne encore.
17 septembre 1981. Devant l’Assemblée nationale, un homme s’apprête à marquer l’Histoire. Son regard est grave, sa voix, inébranlable. Ce jour-là, il plaide pour
l’abolition de la peine de mort. Pas par idéologie, mais par conviction :
la justice ne peut être un bras armé de la vengeance.“L’abolition est un choix moral.” En prononçant ces mots, Badinter inscrit la France dans le camp des nations qui refusent que l’État dispose de la vie de ses citoyens. Une victoire de l’humanité sur la barbarie.
🔎 Avocat, professeur, ministre de la Justice, président du Conseil constitutionnel… Son héritage dépasse les institutions. Il a façonné une
justice plus humaine, porté des réformes essentielles et défendu sans relâche les libertés fondamentales.
Aujourd’hui, son combat reste d’actualité.
Peut-on encore justifier la peine de mort ? La justice doit-elle apaiser ou punir ?#RobertBadinter #Justice #DroitsHumains #AbolitionPeineDeMort #Histoire #Valeurs #Éthique
Crédits :
- Archives INA, 1970, les Français face à la peine de mort
- Extrait du film Une affaire de femmes, de Claude Chabrol, 1988
- Extrait de kaamelott, d’Alexandre Astier, 2019
- Extrait du Concerto pour piano n° 2, de Sergei Rachmaninoff, Yefim Bronfman (Piano) The Philharmonica Esa-Pekka Salonen Gary Schultz (Producer) Kevin P. Boutote (Engineer) Recorded at Abbey Road Studios, Studio 1 London England, October 5-8th, 1990