Art. L631-22, Code de commerce
Lecture: 1 min
L3513IC4
A la demande de l'administrateur, le tribunal peut ordonner la cession totale ou partielle de l'entreprise si le débiteur est dans l'impossibilité d'en assurer lui-même le redressement. Les dispositions de la section 1 du chapitre II du titre IV, à l'exception du I de l'article L. 642-2, et l'article L. 642-22 sont applicables à cette cession. Le mandataire judiciaire exerce les missions dévolues au liquidateur.
L'administrateur reste en fonction pour passer tous les actes nécessaires à la réalisation de la cession.
Lorsque la cession totale ou partielle a été ordonnée en application du premier alinéa, la procédure est poursuivie dans les limites prévues par l'article L. 621-3. Si l'arrêté d'un plan de redressement ne peut être obtenu, le tribunal prononce la liquidation judiciaire et met fin à la période d'observation ainsi qu'à la mission de l'administrateur, sous réserve des dispositions de l'article L. 641-10. Les biens non compris dans le plan de cession sont alors cédés dans les conditions de la section 2 du chapitre II du livre IV.
Cité dans la RUBRIQUE entreprises en difficulté / TITRE « Projet d'ordonnance portant réforme de la prévention des difficultés des entreprises et des procédures collectives - Troisième partie : le redressement judiciaire » / textes / lexbase affaires n°369 du 13 février 2014 Abonnés
Cité dans la RUBRIQUE baux commerciaux / TITRE « Le sort des clauses résolutoire et de préemption en cas de transfert d'un bail commercial dans le cadre d'un plan de cession de l'entreprise » / jurisprudence / lexbase affaires n°333 du 4 avril 2013 Abonnés
Cité dans la RUBRIQUE entreprises en difficulté / TITRE « Plan de cession d'un débiteur titulaire d'une autorisation relative à un service de communication audiovisuelle : avis préalable du CSA » / brèves / le quotidien du 9 juillet 2010 Abonnés
Cité dans la RUBRIQUE entreprises en difficulté / TITRE « Impact pratique de l'ordonnance portant réforme du droit des entreprises en difficulté : questions à Jean-Marc Bahans, Greffier en chef du tribunal de commerce de Bordeaux et Professeur associé à l'Université Montesquieu - Bordeaux IV » / questions à... / la lettre juridique n°343 du 26 mars 2009 Abonnés