Le Quotidien du 28 août 2017 : Recouvrement de l'impôt

[Brèves] Mentions partiellement erronées portées sur un AMR : aucune incidence pour l'administration

Réf. : CAA Lyon, 27 juin 2017, n° 15LY02400 (N° Lexbase : A7554WLD)

Lecture: 2 min

N9674BW9

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Mentions partiellement erronées portées sur un AMR : aucune incidence pour l'administration. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/41940700-breves-mentions-partiellement-erronees-portees-sur-un-amr-aucune-incidence-pour-ladministration
Copier

par Jules Bellaiche

le 29 Août 2017

Les mentions partiellement erronées portées par l'administration fiscale sur l'avis de mise en recouvrement dans la décomposition de la somme globale mise en recouvrement, alors qu'elle n'était pas tenue de mentionné ce détail, ne saurait avoir eu pour effet d'affecter la régularité de cet avis au regard des dispositions de l'article R. 256-1 du LPF (N° Lexbase : L4473KEE), dès lors que les sommes mentionnées dans l'avis étaient indicatives et que le montant global mis en recouvrement, seul déterminant, était inchangé par rapport au montant des impositions notifiées dans la proposition de rectification à laquelle l'avis fait expressément référence et qui avait été confirmé par la réponse aux observations du contribuable. Telle est la solution retenue par la cour administrative d'appel de Lyon dans un arrêt rendu le 27 juin 2017 (CAA Lyon, 27 juin 2017, n° 15LY02400 N° Lexbase : A7554WLD).
En l'espèce, le requérant fait valoir, sans être contesté, que les conséquences financières du contrôle portées à sa connaissance dans la proposition de rectification et la réponse aux observations du contribuable ne correspondent pas au détail des sommes mises définitivement en recouvrement selon l'avis que l'administration fiscale lui a adressé. Cette dernière explique que l'erreur affectant les montants mentionnés dans l'avis de mise en recouvrement litigieux du 1er juillet 2010 résulte d'une confusion entre le montant total des intérêts de retard et celui des majorations de 10 %, une somme de 29 629 euros correspondant aux intérêts de retard ayant été reportée par erreur sur la ligne des majorations.
Pour la cour, qui a donné raison à l'administration, l'avis de mise en recouvrement litigieux mentionne un montant de 141 016 euros en droits en matière de TVA, de 152 238 euros de majorations et 5 623 euros d'intérêts de retard alors que les conséquences financières du contrôle notifiées dans la proposition de rectification du 15 décembre 2009 et la réponse aux observations du contribuable du 15 mars 2010 étaient de 141 016 euros en droits, 35 252 euros pour les intérêts de retard et 122 609 euros pour les majorations.
Toutefois, selon le principe dégagé, l'administration fiscale n'est tenue que par les montants globaux de droits et de pénalités (cf. le BoFip - Impôts annoté N° Lexbase : X5191ALT).

newsid:459674

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.