Le Quotidien du 22 août 2008 : Social général

[Brèves] Validation par le Conseil constitutionnel de la loi portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail

Réf. : Cons. const., décision n° 2008-568 DC, du 07 août 2008, Loi portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail (N° Lexbase : A8775D9U)

Lecture: 1 min

N7284BGU

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Validation par le Conseil constitutionnel de la loi portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/3225746-breves-validation-par-le-conseil-constitutionnel-de-la-loi-portant-renovation-de-la-democratie-socia
Copier

le 22 Septembre 2013

Le Conseil constitutionnel a validé la quasi-totalité de la loi portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail (Cons. const., décision n° 2008-568 DC du 7 août 2008 N° Lexbase : A8775D9U), qui traite de la démocratie sociale et de l'aménagement du temps de travail. Le Conseil a rejeté les griefs dirigés contre l'article 3, qui dispose que les salariés mis à disposition par une entreprise sont pris en compte dans les effectifs de l'entreprise utilisatrice lorsqu'ils sont présents et y travaillent depuis au moins un an. En précisant avec des critères objectifs et rationnels la notion d'intégration à la communauté de travail, le législateur n'a pas commis d'erreur manifeste d'appréciation et n'a méconnu ni le principe d'égalité, ni le 8ème alinéa du Préambule de la Constitution (N° Lexbase : L6821BH4). Le Conseil a déclaré partiellement contraire à la Constitution l'article 18 fixant le principe d'une contrepartie obligatoire en repos des heures supplémentaires accomplies au-delà du contingent annuel, car il ne précise pas les conditions de mise en oeuvre de ce principe, renvoyées aux accords collectifs ou, à défaut, au décret. Le législateur doit, en effet, préalablement à un tel renvoi, définir les conditions de mise en oeuvre des principes fondamentaux du droit du travail. En outre, cet article supprimait au 31 décembre 2009 toutes les clauses relatives aux heures supplémentaires des conventions collectives existantes, cette atteinte, n'étant, selon le Conseil, pas justifiée par un motif d'intérêt général suffisant, puisqu'elle concerne des millions de salariés et qu'elle porte sur des clauses ne méconnaissant pas la nouvelle législation. Compte tenu de cette suppression, il décide que la négociation d'accords d'entreprise nonobstant l'existence de clauses contraires dans les accords de branche est permise.

newsid:327284

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.