Le Quotidien du 4 avril 2007 : Rel. individuelles de travail

[Brèves] Précisions sur le délai d'un mois pour notifier un licenciement disciplinaire

Réf. : Cass. soc., 27 mars 2007, n° 05-41.921, FS-P+B+R (N° Lexbase : A7974DUU)

Lecture: 1 min

N6229BAX

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Précisions sur le délai d'un mois pour notifier un licenciement disciplinaire. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/3222684-breves-precisions-sur-le-delai-dun-mois-pour-notifier-un-licenciement-disciplinaire
Copier

le 22 Septembre 2013

Dans un arrêt du 27 mars 2007 (Cass. soc., 27 mars 2007, n° 05-41.921, FS-P+B+R N° Lexbase : A7974DUU), la Cour de cassation précise le point de départ du délai d'un mois prévu par l'article L. 122-41 du Code du travail (N° Lexbase : L5579ACM) pour notifier le licenciement, dans le cas particulier où le salarié refuse une mesure de rétrogradation disciplinaire notifiée après un premier entretien préalable et où l'employeur envisage de prononcer un licenciement au lieu de la sanction refusée. En l'espèce, un salarié a été convoqué à un entretien préalable "à une sanction pouvant aller jusqu'au licenciement", qui s'est tenu le 28 décembre 2001. Par lettre du 21 janvier 2002, l'employeur lui a notifié une rétrogradation disciplinaire, sanction qu'il a refusée par lettre du 25 février 2002. Le salarié a été convoqué à un nouvel entretien, qui s'est tenu le 25 mars 2002, et a été licencié pour faute grave par lettre du 28 mars 2002. La cour d'appel juge le licenciement sans cause réelle et sérieuse, au motif que la notification du licenciement est intervenue le 28 mars 2002, soit après l'expiration du délai d'un mois prévu par l'article L. 122-41 du Code du travail (N° Lexbase : L5579ACM) à compter du premier entretien préalable. La Cour de cassation censure cet arrêt au visa des articles L. 122-14 (N° Lexbase : L9576GQQ) et L. 122-41 du Code du travail. Elle rappelle, tout d'abord, que, lorsque le salarié refuse une mesure de rétrogradation disciplinaire notifiée après un premier entretien préalable, l'employeur, qui envisage de prononcer un licenciement au lieu de la sanction refusée, doit convoquer l'intéressé à un nouvel entretien. Il en résulte, selon la Cour suprême, que le délai d'un mois court à compter de la date fixée pour ce nouvel entretien.

newsid:276229

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.