Le Quotidien du 22 décembre 2005 : Responsabilité

[Brèves] Responsabilité en cas d'incendie survenant dans des locaux restant occupés après la résiliation du bail

Réf. : Cass. civ. 3, 14 décembre 2005, n° 04-15.756, FS-P+B (N° Lexbase : A0012DME)

Lecture: 1 min

N2353AKD

Citer l'article

Créer un lien vers ce contenu

[Brèves] Responsabilité en cas d'incendie survenant dans des locaux restant occupés après la résiliation du bail. Lire en ligne : https://www.lexbase.fr/article-juridique/3219940-breves-responsabilite-en-cas-dincendie-survenant-dans-des-locaux-restant-occupes-apres-la-resiliatio
Copier

le 22 Septembre 2013

La Cour de cassation s'est, récemment, prononcée sur le fondement de la responsabilité en cas d'incendie survenu dans des lieux occupés sans droit ni titre (Cass. civ. 3, 14 décembre 2005, n° 04-15.756, FS-P+B N° Lexbase : A0012DME). En l'espèce, la commune de Pantin a donné à bail des locaux à la société A. qui les a sous-loués à la société E.. Le bail a été résilié par un arrêt du 10 mai 1997 passé en force de chose jugée, mais la société E. s'est maintenue dans les lieux. Or, le 17 juin 1998, un incendie a détruit les locaux. La société E. a, alors, assigné son assureur et la commune de Pantin pour voir établir les responsabilités et obtenir paiement de diverses sommes. La cour d'appel, cependant, a déclaré la société E. responsable de l'incendie et l'a déboutée des demandes qu'elle avait formées à l'encontre de son assureur, hormis le remboursement des frais d'expertise. Ce n'est que vainement que la société E. s'est pourvue en cassation. En effet, la Haute cour approuve, tout d'abord, la cour d'appel d'avoir retenu que la responsabilité de la société E. devait être recherchée, non pas sur le fondement des articles 1382 et suivants du Code civil (N° Lexbase : L1488ABQ), mais sur celui de l'article 1302 du même code (N° Lexbase : L1413ABX), dès lors que, bien que désormais devenue occupante sans droit ni titre, elle avait été initialement introduite dans les lieux en vertu, d'une part, des conventions passées entre la commune de Pantin et la société A. et, d'autre part, entre celle-ci et elle-même, et qu'elle était ainsi tenue de restituer les biens immobiliers de la commune dont elle n'était que détentrice précaire. Elle approuve, ensuite, la cour d'appel d'en avoir déduit que la responsabilité de la société E. était engagée et que son assureur était tenu à garantie, faute pour cette société d'établir que l'incendie n'était pas dû à sa faute ou de justifier d'un cas fortuit l'exonérant de son obligation de restitution après mise en demeure.

newsid:82353

Utilisation des cookies sur Lexbase

Notre site utilise des cookies à des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramétrer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels.

En savoir plus

Parcours utilisateur

Lexbase, via la solution Salesforce, utilisée uniquement pour des besoins internes, peut être amené à suivre une partie du parcours utilisateur afin d’améliorer l’expérience utilisateur et l’éventuelle relation commerciale. Il s’agit d’information uniquement dédiée à l’usage de Lexbase et elles ne sont communiquées à aucun tiers, autre que Salesforce qui s’est engagée à ne pas utiliser lesdites données.

Réseaux sociaux

Nous intégrons à Lexbase.fr du contenu créé par Lexbase et diffusé via la plateforme de streaming Youtube. Ces intégrations impliquent des cookies de navigation lorsque l’utilisateur souhaite accéder à la vidéo. En les acceptant, les vidéos éditoriales de Lexbase vous seront accessibles.

Données analytiques

Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilité d'accès aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'améliorer quotidiennement votre expérience utilisateur. Ces données sont exclusivement à usage interne.