Entré en vigueur le 19 décembre 2014, le décret n° 2014-1525 du 17 décembre 2014, relatif à la reconnaissance des prescriptions de dispositifs médicaux établies dans un autre Etat membre de l'Union européenne (
N° Lexbase : L0488I79), a pour objet la fixation des mentions obligatoires devant figurer sur une prescription médicale pour que celle-ci puisse être délivrée dans un autre Etat membre de l'Union européenne, ainsi que les conditions dans lesquelles, en France, les personnes légalement habilitées à délivrer des dispositifs médicaux, délivrent ces produits sur prescription d'un professionnel de santé établi dans un autre Etat membre et autorisé ou habilité à prescrire dans cet Etat. Le présent décret transpose la Directive 2011/24/UE du Parlement européen et du Conseil du 9 mars 2011, relative à l'application des droits des patients en matière de soins transfrontaliers (
N° Lexbase : L9193IP8) et la Directive d'exécution 2012/52/UE de la Commission du 20 décembre 2012, fixant des mesures visant à faciliter la reconnaissance des prescriptions médicales établies dans un autre Etat membre (
N° Lexbase : L9770IUE). Sont ainsi modifiés, les articles R. 5211-70 (
N° Lexbase : L0477I7S) et R. 5211-71 (
N° Lexbase : L0475I7Q) du Code de la santé publique. Tandis que le premier article a pour objet les mentions obligatoires devant figurer sur les prescriptions de dispositifs médicaux, à savoir les nom et prénoms, la date de naissance du patient ainsi que la dénomination et la quantité de produits prescrits, le second texte précise que : "
lorsque la prescription comporte les mentions prévues aux 1°, sous réserve de l'adaptation de la mention du pays, au 3° de l'article R. 5211-70, les personnes légalement habilitées à délivrer des dispositifs médicaux ne peuvent refuser de délivrer ces produits, prescrits dans un autre Etat membre de l'Union européenne par un professionnel de santé légalement autorisé ou habilité à prescrire des dispositifs médicaux dans cet Etat, que si l'intérêt de la santé du patient leur paraît l'exiger ou s'ils ont des doutes légitimes et justifiés quant à l'authenticité, au contenu ou à l'intelligibilité de la prescription, ou à la qualité du professionnel de santé qui l'a établie" (cf. l’Ouvrage "Droit médical" N° Lexbase : E9560EQ7).
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