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N7459BUS
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par La Rédaction
le 21 Mai 2015
Si l'objectif de l'association est évidemment de défendre les droits des personnes détenues, cette mission a été motivée par un constat. En effet, pour Sylvain Gauché "l'une des missions de l'administration pénitentiaire est -officiellement- la mise en oeuvre de politiques de réinsertion. Or, actuellement, beaucoup trop de personnes sortent de prisons en connaissant des situations précaires, similaires ou pires que lorsqu'elles y étaient entrées". Et de se poser la question suivante : "comment peut-on sérieusement croire que la prison joue un rôle bénéfique par rapport à la prévention de la récidive ?".
Il souligne aussi, malheureusement, que "certains droits fondamentaux (droit à la santé, droit du travail, ...) peuvent être difficiles à exercer, quand ils ne sont pas parfois, tout simplement, niés".
Financièrement l'Association vivra des cotisations de ses membres. Même si, comme l'indique son président, ponctuellement, elle pourra être amenée "à solliciter nos organisations professionnelles pour des actions de formation. D'autant que nos statuts prévoient que l'association ne peut accepter les subventions de l'Etat ou des collectivités territoriales, afin de préserver et de garantir notre indépendance".
Et pour tous les avocats ou élèves-avocats qui souhaiteraient rejoindre ce collectif, Sylvain Gauché insiste sur le fait que l'adhésion n'est pas libre "afin d'être certain que les membres partagent l'objet social prévu par les statuts et pratiquent l'échange d'informations. Nous nous sommes donc inspirés de ce qui avait été mis en place par l'ADDE (Avocats pour la défense des droits des étrangers) et nous avons prévus une procédure d'adhésion". Ainsi pour devenir membre de l'association, "il faut être parrainé par un des adhérents et la demande de candidature est examinée par le bureau. A défaut de parrainage, contact est pris avec le candidat pour s'assurer de sa motivation. En outre, il existe également des statuts de membre d'honneur et de membre observateur. Par exemple, l'OIP est membre observateur, de même de que Syndicat des avocats de France".
(1) Recommandation du Controleur général du 13 avril 2015
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